samedi 30 juin 2001

Friedrischaffen et les Alpes

Ce printemps est très européen, puisqu'un mois après Duxford, direction l'Allemagne. Depuis Paris, je commence par mettre le cap à l'ouest, puisque je pars en TGV pour Saint-Nazaire. Et c'est de Cholet que nous partons, Eric en captain et moi en copi (j'attends le PPL pour passer en place gauche) et une passagère, dans un PA28.

La première partie du voyage se fait on top, au-dessus de beaux nuages tout blancs :


Après une escale-déjeuner à Auxerre, c'est reparti pour Mulhouse, où nous passons la soirée et la nuit.

On repart le lendemain matin, et nous voilà au niveau 75 vers Friedrischafen, notre destination, sur les bords du lac de Constance. Mais dans le coin, la météo est pourrie : l'ATIS annonce BKN007. Ca ne fait pas haut, et nous, on est au-dessus de toute ça !

Le contrôleur nous indique qu'il y a des trous sur le lac. On va voir, et en effet, on en trouve un. On passe sous la couche et nous voilà 600 pieds au-dessus de l'eau. On demande à se poser en 06, et, guidés par l'ILS, on voit bientôt apparaître le lièvre :


Et nous voilà posés. On va se balader en ville et visiter le muée Zeppelin, incontournable pour tout passionné d'aviation qui se rend à Friedrischafen ! Et l'après-midi, c'est reparti, direction Lyon. Le temps et la visibilité sont nettements meilleurs, et on peut profiter de la vue sur la lac au décollage.


Nous passons par la Suisse, et, tranquillement installés au niveau 90, pilote automatique branché, on profite de la vue sur les Alpes dont les sommets enneigés apparaissent derrière les nuages.


Arrivés à Lyon, on retrouve Jean-Pierre, un local de l'étape, avec qui on va déjeuner. Puis il nous emmène faire un petit vol en montagne. 


La montagne est sans doute le plus bel endroit où voler. On ne se lasse pas de passer entre les sommets, entre rocaille et neige, et on se sent tout petit à côté...


Comme la mer, et comme l'aviation en général, la montagne apprend à rester humble et prudent. On ne joue pas avec. On profite de sa beauté tout en sachant qu'elle est aussi parfois meurtrière....


mardi 5 juin 2001

Fontenay sur huitres

Fontenay sur huitres, c'est une institution. Ca ne se rate pas ! En attendant d'avoir mon brevet, je ne peux y aller qu'en tant que passager, je pars donc en TGV pour Saint-Nazaire pour y aller en compagnie de mon pote Eric.

Avant de décollager, on laisse passer un gros Beluga venu tout droit de Toulouse...


Avant d'aller à Fontenay le Comte, nous allons faire une petite escale. Sur le chemin, nous passons au-dessus de l'île de Noirmoutier. En bas à droite de la photo, Noirmoutier en l-ile, et au fond, L'Herbaudière.


Petite traversée maritime, et apparaît enfin derrière les nuages notre premier étape : l'île d'Yeu et Port Joinville, par lequel transitent tous les visiteurs... sauf ceux qui arrivent par la voie des airs.


Survol de la pointe des Corbeaux et de son phare...


 Avant d'aller se poser sur l'aérodrome du Grand Phare, où une tour de contrôle est en construction :


On retrouve Jean-Pierre, arrivé de Lyon, et direction la maison. Il fait beau, et on profite donc de la terrasse et du soleil...


Après une soirée dans le cadré aéro et très sympa du Bar de l'escadrille, on file se coucher. le lendemain, c'est reparti, et ça bouchonne un peu pour décoller de l'île d'Yeu :


Petit vol en formation lâche avec Jean-Pierre, vers Fontenay le Comte :


Fontenay sur Huitres est un événement réputé, et attire donc beaucoup de visiteurs et beaucou d'avions, sagement garés en rangs d'oignons de part et d'autre du taxiway, sur plusieurs centaines de mètres...


Beaucoup de beaux avions sont venus...


Malheureusement, Eric doit rendre l'avion en début d'après-midi, et après le déjeuner en compagnie de plein de copains, on doit repartir et zapper la balade dans le marais poitevin... Tant pis, ce sera pour la prochaine fois !