vendredi 24 février 2012

Mes top 10 des aérodromes

Grâce à l'excellent logiciel LogTen Pro, je peux savoir précisément mes destinations, et donc établir des classements d'aérodromes.

Voici le Top 10, tous vols confondus :

- Toussus
- Le Bourget
- Lognes
- Bristol
- Muret
- Perpignan
- Saint Brieuc
- Blois
- Ile d'Yeu
- Lannion

A Saint-Brieuc Armor

Les 6 premiers sont les lieux de mes formations (Lognes pour le PPL, Bristol pour le CPL et l'IR, et Perpignan pour le stage FI) et les aérodromes sur lesquelles je suis ou j'ai été basé (en tant que pilote privé puis FI, Lognes de 2000 à 2005, Muret de 2004 à 2006, Lannion de 2006 à 2009, Toussus depuis 2009, et en tant que pilote pro, Le Bourget depuis 2010).

Saint Brieuc et Blois sont les deux terrains que je fréquente le plus en Beech, et l'Île d'Yeu est l'aérodrome qui a accueilli le plus grand nombre de mes navs en tant que pilote privé.

Au niveau pro, hors ma base du Bourget, voici le Top 10 :

- Saint-Brieuc
- Blois
- Bordeaux
- Poitiers
- Lyon-Bron
- Nantes
- Marseille
- Clermont Ferrand
- Lyon-St Exupery
- Angers

Egalité parfaite entre les gros (Bordeaux, Clermont, Lyon St Ex, Marseille, Nantes) et les petits.

Finale à Genève sur le lac Léman

Au total, en étant aux commandes, je me suis posé sur 171 terrains dans 15 pays (Allemagne, Espagne, Etats-Unis, France (dont deux terrains aux Antilles, à Saint-Martin et Saint-Barth), Grande-Bretagne, Irlande, Italie, Mauritanie, Maroc, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Sénégal, Serbie, Suisse).

En Beech 200, j'ai visité 90 terrains, du petit aérodrome avec agent AFIS, aux gros aéroports internationaux.

lundi 6 février 2012

Petit givrage avant approche à vue

Cette nuit là, décollage du Bourget à 1h30. Nous descendons à vide à Marseille pour y récupérer deux chirurgiens. Il y a un beau jet au-dessus de la France, et on a un très fort vent arrière, ce qui me permet de battre mon record de vitesse sol en Beech (voir article précédent).


Et en plus, cette fois c'était en palier !

Marseille nous propose une approche à vue, on se fait toute la procédure, pour entraînement, profitant du fait que, pour une fois, rien ne presse, puisque les chirurgiens sont déjà à l'hôpital et n'auront pas fini avant au moins une heure. Au sol, on retrouve l'autre Beech de la compagnie, qui a descendu, plus tôt dans la soirée, deux équipes de chirurgiens. Eux remonteront le coeur, et nous les poumons.

Derrière nous, un 757 de DHL charge.


Nos collègues décollent 4h25, et nous les suivons, 25 minutes plus tard. En vol, on se retrouve sur 123,45 et on se raconte des conneries pendant un moment. La remontée est longue, car le vent est toujours aussi fort, et il est désormais de face. Nos plus de 400 noeuds se sont transformés en 240 kt au mieux, et même moins au fur et à mesure que le vent se renforce.

Nous négocions avec De Gaulle une approche à vue en 03, pour éviter un long guidage radar autour de Paris pour l'ILS 07. La demande avait été refusée à nos collègues, mais elle nous est accordée. Sur la fréquence de Paris, nous avons entendu que du givrage fort était signalé en approche d'Orly. Et nous commençons en effet à givrer.

La contrôleuse du Bourget avait annoncé FEW031 et BKN046, mais à 4000 pieds, alors que nous sommes tout proches de l'axe de la finale 03, nous sommes dans la couche. à 3500 pieds, nous y sommes toujours. On en sort vers 3200 pieds, à une minute à peine de l'axe de la finale. Je signale à De Gaulle qu'on a le visuel, ils nous balancent avec la tour du Bourget, on réduit tout, on mon captain pousse sur le volant, vire en finale, et nous voilà posés.

Une fois les chirurgiens partis, je prends quelques photos de notre avion tout givré :









On a un peu chargé, quand même ! :-)