Ce blog est destiné à raconter au jour le jour mon chemin vers un cockpit d'avion de ligne. J'ai 34 ans, et je me lance dans la préparation de l'examen théorique de pilote de ligne.
J'ai donc 34 ans, je rêve d'avions depuis que je suis petit. Je passe un bac éco et entame mes études sans envisager de devenir pilote de ligne, en raison de ma myopie qui m'empêche d'espérer avoir la classe 1, la visite médicale des pilotes professionnels. Je commence ma formation PPL (brevet de pilote privé d'avion) en 2000, je la termine l'année suivante. J'ai aujourd'hui un peu moins de 400 heures de vol, en grosse majorité en voyage.
Et aujourd'hui, enfin, je me décide. J'avais déjà envisagé de commencer l'ATPL théorique voici quelques années, et puis j'avais laissé tomber l'idée, n'envisageant pas d'emprunter pour financer ensuite la pratique.
Parallèlement à mon activité professionnelle, j'ai créé voici quelques années une boite avec plusieurs potes. Au bout de quelques années, une grosse boite est entrée dans notre capital, et m'a embauché. Et puis tout récemment, on constate qu'une restructuration est nécessaire. Mes associés et moi décidons de vendre nos parts, et il est convenu qu'ensuite, mon poste serait supprimé.
Et je me retrouve donc, aujourd'hui, licencié économique, avec plusieurs mois de salaire comme indemnités de départ. Et il se trouve que le produit de la vente de mes actions correspond en gros au montant nécessaire pour payer un ATPL puis CPL-IR/MCC.
En faisant le point, je constate une fois de plus que j'ai toujours le même regret : celui de ne pas avoir tenté d'accéder dans un cockpit (mis à part aux commandes de DR400, Cessna, Piper, Mousquetaire, J3 ou autres avions légers). En début de semaine, je me balade sur Aeronet, je lis quelques billets, et dans l'un d'eux, une citation me frappe :
"It is hard to fail, but it is worse never to have tried to succeed. In this life we get nothing save by effort." Franklin Delano Roosevelt
Et c'est peut-être cet ancien président américain qui m'a décidé. Je vais me lancer dans l'aventure. Ca me fonctionnera peut-être pas, mais ça sera moins grave que de regretter, jusqu'à la fin de mes jours, de ne pas avoir tenté.
Le pari est finalement assez raisonnable : ne pas rechercher de boulot tout de suite et commencer l'ATPL à distance et à plein temps (je peux tenir un certain nombre de mois avec mon indemnité de licenciement, en faisant un peu attention), puis me payer la pratique (sans avoir à emprunter d'argent, donc sans avoir à me soucier de pouvoir rembourser un prêt par la suite). Si j'arrive au bout de tout ça, je reprend un boulot "alimentaire" (j'ai 34 ans, des diplômes et 10 ans d'expérience, donc ça le fait) en attendant de trouver une place à l'avant droit d'un avion quelconque.
J'ai choisi de préparer l'ATPL en anglais, via l'IAAG, avec les cours Bristol dont plusieurs pilotes m'ont vanté la qualité (et je dois dire que les démos vidéos m'ont vraiment donné envie).
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