Samedi matin, direction Le Bourget. Mais, une fois n'est pas coutume, je suis allé du côté militaire, à la base aérienne de Dugny. Sur le parking avions, j'ai accueilli un par un les équipages de Jeunes Ailes en provenance de Pontoise. Au total, 17 avions et plus de 40 personnes se sont posés à l'occasion de la deuxième édition de l'événement organisé par Jeunes Ailes et par deux associations de réservistes.
Le soir, je devais descendre à Barcelone, mais le vol a été annulé en raison du nuages de cendres volcaniques. J'ai donc pu profiter de ma soirée, mais la nuit fut courte : couché à 2h30 et levé à 8h pour décoller du Bourget à 9h30, direction Cholet.
22 heures, hop, au lit. Ce n'était pas une précaution inutile, puisque mon captain me réveille à 3h30. On décolle du Bourget à 5h10. Direction : Nice-Côte d'Azur. On sort de la couche un peu avant d'intercepter le loc, avec une belle vue sur la côte. On passe devant Nice, les îles de Lérins, et au-dessus du cap d'Antibes pour se poser sur la 04 gauche.
A Nice, j'appelle (et je réveille) un pote pilote de ligne, celui dont je parlais dans le deuxième post de ce blog, voici déjà presque deux ans, et qui a été un soutien précieux pendant toute ma formation. On prend le petit déjeuner ensemble à l'aérogare, et il nous fait visiter son (bel) avion, nettement plus gros que le nôtre.
Petite sieste en rentrant, puis je vais au resto avec des amis pilotes. Je suis tranquille, puisque mon captain m'a dit qu'on décollait le lendemain à 8 heures pour Lisbonne. De quoi passer une nuit à peu près normale. Je pars le premier du resto, pour ne pas me coucher après minuit quand même. Mission réussi, je suis au lit à 23h55. Mais la nuit est plus courte que prévue : le téléphone sonne à 3 heures. Changement de programme, on ne va plus à Lisbonne, mais on va chercher un foie à Vannes. On décolle à 4h30.
Heureusement, l'équipe médicale est déjà sur place depuis un moment, elle a été amenée dans la nuit par le Citation. Ce dernier repart avec la première équipe et un premier organe, et nous décollons avec la deuxième vers 7 heures.
A Vannes, il pleut et le vent est assez fort (mais dans l'axe). Par contre, en croisière au niveau 180, nous sommes juste au-dessus de la couche, et avec le soleil qui se lève en face, ça fait un joli spectacle, qui fait oublier la courte nuit...
2 commentaires:
Alors comme ça on passe chez moi et on ne me le dit même pas !! J'aurais bien voulu venir te voir moi !! :)
Flo
Je me vois bien venir dire bonjour à mon instructeur un dimanche matin dans cinq ans, après parké le Beech face à son bureau ^^...
Magnifiques photos, notamment on top ...
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