Il y a des missions particulièrement sympas, par exemple quand on va se poser sur un gros aéroport, comme Amsterdam et ses six pistes, ou quand on traverse la moitié de l'Europe, ou encore quand on enchaîne quatre ou cinq étapes.
Et puis il y en a des moins palpitantes, comme par exemple quand on emmène un avion à Blois, où ils sont entretenus. C'était le cas ce jour-là, où j'ai été appelé vers 8h30 pour un départ en fin de matinée, en fonction de la météo à destination. On décolle finalement vers 11 heures.
La météo sur Blois n'est pas extraordinaire, on décide donc de faire la procédure. En repassant verticale de la balise, à 1700 pieds, on sort des nuages avec un superbe visuel sur le terrain. Comme nous sommes seuls dans le circuit, je suggère à mon captain de m'intégrer en vent arrière pour une approche à vue. Il acquiesce, et prévient de nos intentions pendant que je m'intègre en vent arrière.
Une fois posés, on file à notre hôtel, ou nous auront des chambres afin de pouvoir augmenter notre amplitude max et pouvoir partir en organe en début de nuit si besoin. Excellent déjeuner (comme d'hab) au resto de l'hôtel. Je reprends la salade au foie gras, qui est, huummm... Dans l'après-midi, alors que je me repose dans ma chambre en regardant une série sur mon ordi, on apprend que les mécanos ont besoin d'une pièce qui n'arrivera que demain matin, et qu'on dormira donc là ce soir. L'avion est groundé, donc on en profite, en allant se faire un ciné, puis un bowling.
Le lendemain, c'est reparti pour un cout vol vers Paris. En approchant de la région parisienne, on observe les contours très nets de la couche.
Approchant de la Défense, voici quelques nuages.
Le loc 07 du Bourget nous fait passer pile-poil dans le petit creux :
En finale, jeu de lumière : une partie de la banlieue nord est au soleil, l'autre est dans l'ombre.
Posés au Bourget, on suit sur le taxiway un machin à réacteurs qui n'avance pas...
Puis on passe devant un C130...
On laisse passe un Lear qui arrive en sens inverse...
... mais qui dégage sur sa gauche pour rouler vers le point d'arrêt 09.
Sur le parking, un beau navion de la République grecque.
Et un zoli coucher de soleil derrière un non moins joli Falcon.
5 commentaires:
le "machin" à réacteur dont tu parles, ne serait-ce pas un LJ35 ??? j'y connais rien moi.. mais bon...
PS : la vidéo.. tu as filmé avec quoi ? GoPro ??
dommage qu'on n'ai pas l'atterrissage avec..
Petit Cabri > L'avion qu'on a laissé passer était un Lear, mais celui qu'on suivait n'en était pas un.
Magnifiques photos, ça fait rêver.
Petite question, l'hôtel où tu as l'air d'être un habitué, c'est à Blois même ?
Alors Olivier plus d'histoires passionnantes en ce moment ???
Je piaffe impatient de te lire.
dure la vie de pilote :p
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