Un des avantages de ma compagnie actuelle, c'est la variété des terrains sur lesquels on se rend. Ca va de l'aérodrome avec une piste de 1 000 mètres à celui avec plus de 3500 mètres pour décoller, et du petit terrain géré par un agent AFIS comme Cholet au gros aéroport international (par exemple Barcelone avec ses quatre pistes, ses kilomètres de taxiways et ses trois fréquences différentes rien que pour le roulage, et donc sans compter la fréquence prévol).
Dans certaines petites compagnies, les pilotes vont faire toujours les mêmes lignes, et tourner entre une petite dizaine d'aéroports différents (voire moins parfois). Cette semaine, j'ai posé mes roues sur le 50 aérodrome depuis que je suis entré dans la compagnie, voici cinq mois.
Et le 50e n'était pas n'importe lequel : Villacoublay, où il est assez rare de poser un avion civil puisque c'est une base aérienne. Depuis, j'en ai ajouté deux autres à la liste : Ajaccio et Avignon.
Pour un premier boulot, c'est une vraie chance de pouvoir visiter tant d'aéroports différents. Il est très formateur de passer du petit aérodrome au très gros aéroport, de Blois, Dole ou La Roche sur Yon à Barcelone, Lyon-Saint Exupéry, Nice ou Munich.
5 commentaires:
A quand Pontarlier? ;-))
Oli > Un jour peut-être... Ce n'est pas moi qui décide de la destination ! :-)
quand est ce que tu emmenes tes lecteurs preferes ?
fiuuu > Quand ils auront assez de sous pour affréter l'avion ! :-)
Super article. Ca pourrait s'appeller "Eloge à l'imprévu ou à la contingence!"
Oh la je m'emballe...
Mais c'est tout l'intérêt de l'aviation privée et d'affaire, de sortir des routes et des terrains battus...Et tes photos montrent bien que vol doit être exceptionnel ! (comme en aviation générale non?)
Quelle chance tu as!
Enregistrer un commentaire