Temps de merde ce mercredi matin. J'arrive à l'école à 8 heures et je me demande si ça vaut le coup d'aller se cailler sous la pluie et dans le vent à faire la prévol si on ne part pas. J'attends donc mon instructeur, qui me confirme qu'on va y aller. Je fais donc ma prévol, et on est partis.
C'est avec des météos comme ça qu'on comprend l'intérêt du balisage lumineux aux points d'arrêt : on est sûr de ne pas le rater. Un 320 d'Easyjet sort de nulle part, passe devant nous, dégage la piste, et on peut pénétrer pour backtracker. Alignement, et décollage. Rotation, vario positif, gear up, flaps up, 24/35, et nous sommes déjà dans la couche.
Contrairement aux deux vols d'hier, pas besoin de mettre la capote aujourd'hui pour simuler l'IMC : on est en plein dedans. Et c'est parti pour une heure dans la couche, avec panneau partiel : je n'ai plus d'horizon artificiel et plus de HSI. C'est plutôt sympa comme exercice, et pas très compliqué.
Puis c'est le retour vers Bristol avec des vecteurs radar pour intercepter l'ILS 09. Cette fois, ce n'est plus du simu, ou même du vol sous capote pendant lequel l'instructeur voit dehors. On est dans la couche, donc il faut suivre le glide avec précision ! Altitude de décision : 870 pieds. A 900 pieds, je jette un oeil vers mon FI, qui me dit de continuer. A 880 pieds, alors que je suis prêt à remettre les gaz, le sapin de Noël nous saute aux yeux. Wow, c'était juste, et c'est magique !!
On se pose sur la piste détrempée après ce vol au cours duquel j'ai atteint les 10 heures de vol en bimoteur. Et voilà, c'était mon premier véritable vol en IMC, du début à la fin, avec sortie de la couche aux minimas. C'est quand même vachement bien l'IFR !
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