lundi 4 janvier 2016

Bilan 2015

L'an dernier, je parlais de 2014 comme d'une petite année. 2015 est une toute petite année, celle pendant laquelle j'ai le moins volé depuis que je suis devenu pilote pro, avec seulement 124 heures (contre 393 en 2014, 370 en 2013, 490 en 2012, 479 en 2011 et 476 en 2010).

Mais c'est une année particulière, puisque c'est la première pendant laquelle j'ai été au chômage depuis que j'ai trouvé mon premier job sur Beech 200 début 2010. Je n'ai bossé que 5 mois sur 11, donc.

Au bilan de cette année, 50 heures de King Air, 32 heures de TBM 900 et le reste (42 heures) en SEP. Au delà des chiffres, deux événements à noter : la fin de mon job sur Beech 200 et une nouvelle qualif.

En Beech 200, j'ai fait 45 vols en 21 missions : 17 missions de transport d'organes, une mission VIP et deux missions techniques. Avec le TBM 900, 31 vols : 13 pour la qualif et le test, et 18 vols en privé.

 

En cinq ans, jour pour jour, j'aurai effectué 1 845 heures de vol sur Beech 200, d'abord comme copilote puis comme CDB. 1 369 vols à bord de trois avions différents (dont l'appareil sur lequel j'ai le plus volé de ma vie, 1 095 heures !) qui m'auront emmené sur 135 aéroports et aérodromes différents dans 18 pays d'Europe de l'ouest, de l'est et d'Afrique du nord.


Une super expérience, idéale à mon avis pour un premier boulot de pilote, avec un avion qui se pilote, une avionique et des automatismes anciens et limités, des missions variées (transport d'organes, rapatriement sanitaire, transport de fret urgent et de VIPs) vers des destinations très variées aussi, du petit terrain avec une piste de 1000 mètres et un agent AFIS aux gros aéroports internationaux.


Et puis le côté génial des vols Medevac, où les slots n'existent pas, avec des directes de fou (Je me rappelerai toujours de la clearance de décollage à Marseille : "Autorisé décollage piste 31L, vent xxxx, passant 2 000 pieds, direct CLM"), un avion d'Air France qui s'arrête au roulage à Nice pour nous laisser passer devant lui, les approches à vue au Bourget...


Mais il était temps d'arrêter en attendant de nouvelles aventures... Qui se sont un peu faites attendre, mais qui m'ont permis de passer une nouvelle qualif (TBM SET) sur un avion flambant neuf, avec une avionique dernier cri, et super performant (330 noeuds de TAS en croisière pour le TBM 900).


L'année se termine sans boulot, à nouveau, après seulement deux mois sur le TBM, ce qui fait donc deux boulots qui me lâchent en 12 mois...