mardi 25 mai 2010

Quelques photos...

Quelques images glanées depuis deux jours...

Au ras de la couche...


Contrails au-dessus de la région parisienne, depuis le FL260 :


Lever de soleil, au départ de Paris vers Nantes, à 4h45 :


Exercice de treuillage de Dragon 74 sur l'aérodrome d'Annecy (c'est long, le câble d'un EC145 !) :


Et une ptite vidéo d'un des treuillages :

samedi 22 mai 2010

Vidéo : ILS 04 à Nice

Notre approche à Nice la semaine dernière :


ILS 04 à Nice en King Air from LJ35 on Vimeo.

mercredi 19 mai 2010

La Défense

Ma GoPro étant en rade de batterie (elle avait dû s'allumer dans mon sac), je n'ai pas pu filmer l'ILS 07 au Bourget de ce jour, mais voici deux photos (de piètre qualité, prises avec l'iPhone) de la Défense.

Au premier plan, Chatou, avec le pont du même nom, et le pont du RER. A gauche, le pont de l'A14, et en haut à droite, la Défense.


Juste devant notre capot, le pont de l'A14, et la Défense. Nous sommes établis sur l'ILS 07 du Bourget.


Sous le soleil de Toulon

Ptite balade à Toulon. La procédure en 05 offre une superbe vue sur la côte. Grand soleil sur la Méditerranée...

Un Avanti perdu dans la végétation :


Un beau Dauphin :


Notre Beech à côté d'un joli Citation :


Quand le soleil joue avec des lenticulaires...


Ha, voilà l'Air France de 20h25 !


Le soleil vient de disparaître derrière la colline :

dimanche 16 mai 2010

Perpignan a fermé, allons à Montpellier

L'autre soir, au Bourget, yavait des avions dans tous les sens, les Ops ne savaient plus où garer notre King Air. Des bizjets partout, et pas des petits. Des gros Gulfstream, un Boeing... Dont une bonne partie filait à Nice, on se demande ce qu'il y a à faire sur la côte d'Azur en ce moment ! :-)


Un ptit navion qui passe devant mon Beech 200 :


Hier soir, donc, on devait descendre à Perpignan chercher un foie. Sauf que... Vu notre heure de départ, il n'était plus possible de se poser à Perpi. Pas de coucou au terrain sur lequel j'ai fait mon stage FI, ni à mon pote de formation qui est instructeur là bas.

Changement de destination, on va se poser à Montpellier. Ce qui implique 1h30 de voiture pour les médecins entre l'aéroport Montpellier et l'hôpital de Perpignan (et autant au retour). Plus les trois heures sur place. Posés à 23h30, on ne redécolle donc qu'à 6 heures du matin.

Une petite photo (pas terrible) du lever de soleil au retour vers Paris :


Et une autre (un peu plus réussie, mais qui est loin de rendre ce que ça donne en vrai) du (pale) soleil sur des vagues de nuages.


Posé au Bourget à 7h30, et au lit à 8h30, pour un réveil à 12h15, juste à temps pour le déjeuner et pour reprendre un rythme normal en attendant le prochain vol.

samedi 15 mai 2010

Quelques kilomètres de virages

Hier soir, vol de nuit avec un élève à Toussus. Il faut vraiment en vouloir en ce moment, puisque la nuit aéro ne commençant qu'à 21h50, et le terrain fermant à 22h30, ça laisse très peu de temps pour voler de nuit à LFPN !

J'ai quand même eu le temps de faire 5 tours de piste avec l'élève, et de le lâcher pour un unique TDP en solo.

Après avoir rangé l'avion, fait les papiers et le débriefing, et fermé le club (et le terrain par la même occasion), j'ai repris la voiture. En prenant les quatre ronds points et les virages bien familiers qui me conduisent à la nationale, je repensais au nombre de fois où j'avais parcouru ces quelques kilomètres entre l'aérodrome et la N118, après un vol nocturne. Une bonne centaine de fois en trois mois à peine.

C'était avant mon embauche. Il y a deux mois et demi seulement. Deux mois et demi déjà. C'est fou ce que le temps passe vite. A ce moment là, en parcourant ces kilomètres de nuit, jamais je n'aurais imaginé que, 4 semaines plus tard, je serai aux commandes d'un Beech 200 avec un captain à ma gauche et des passagers derrière.

Il y a un an, je venais de faire mon retour dans le Seneca après les longues séances de simu, et je faisais mon premier vrai déroutement MTO en IFR. Il y a deux ans, je n'imaginais pas encore que, moins d'un moins plus tard, j'aurais pris LA grande décision, celle de me lancer dans ma reconversion professionnelle avec pour objectif un cockpit.

Oui, que le temps passe vite !

mardi 11 mai 2010

Missions organes à Cholet, Nice et Vannes

Samedi matin, direction Le Bourget. Mais, une fois n'est pas coutume, je suis allé du côté militaire, à la base aérienne de Dugny. Sur le parking avions, j'ai accueilli un par un les équipages de Jeunes Ailes en provenance de Pontoise. Au total, 17 avions et plus de 40 personnes se sont posés à l'occasion de la deuxième édition de l'événement organisé par Jeunes Ailes et par deux associations de réservistes.


Le soir, je devais descendre à Barcelone, mais le vol a été annulé en raison du nuages de cendres volcaniques. J'ai donc pu profiter de ma soirée, mais la nuit fut courte : couché à 2h30 et levé à 8h pour décoller du Bourget à 9h30, direction Cholet.


22 heures, hop, au lit. Ce n'était pas une précaution inutile, puisque mon captain me réveille à 3h30. On décolle du Bourget à 5h10. Direction : Nice-Côte d'Azur. On sort de la couche un peu avant d'intercepter le loc, avec une belle vue sur la côte. On passe devant Nice, les îles de Lérins, et au-dessus du cap d'Antibes pour se poser sur la 04 gauche.


A Nice, j'appelle (et je réveille) un pote pilote de ligne, celui dont je parlais dans le deuxième post de ce blog, voici déjà presque deux ans, et qui a été un soutien précieux pendant toute ma formation. On prend le petit déjeuner ensemble à l'aérogare, et il nous fait visiter son (bel) avion, nettement plus gros que le nôtre.

Petite sieste en rentrant, puis je vais au resto avec des amis pilotes. Je suis tranquille, puisque mon captain m'a dit qu'on décollait le lendemain à 8 heures pour Lisbonne. De quoi passer une nuit à peu près normale. Je pars le premier du resto, pour ne pas me coucher après minuit quand même. Mission réussi, je suis au lit à 23h55. Mais la nuit est plus courte que prévue : le téléphone sonne à 3 heures. Changement de programme, on ne va plus à Lisbonne, mais on va chercher un foie à Vannes. On décolle à 4h30.

Heureusement, l'équipe médicale est déjà sur place depuis un moment, elle a été amenée dans la nuit par le Citation. Ce dernier repart avec la première équipe et un premier organe, et nous décollons avec la deuxième vers 7 heures.


A Vannes, il pleut et le vent est assez fort (mais dans l'axe). Par contre, en croisière au niveau 180, nous sommes juste au-dessus de la couche, et avec le soleil qui se lève en face, ça fait un joli spectacle, qui fait oublier la courte nuit...



dimanche 9 mai 2010

Formation sauvetage/secourisme

Comme je l'écrivais jeudi soir, ce vendredi matin, j'avais piscine. Rendez-vous à 7h30 à la piscine municipale de Gonesse. Je retrouve l'unique autre stagiaire, que je connaissais déjà, et plouf, on saute dans l'eau. Le formateur nous envoie à chaque un gilet de sauvetage, et nous devons le mettre dans l'eau, puis le percuter.

Mettre le gilet une fois dans l'eau, c'est quand même plus rigolo que le mettre avant, et au moins, ça élimine les risques de le gonfler (accidentellement ou à cause du stress) avant de sortir, erreur fatale (c'est le cas de le dire) qui a causé de nombreux morts par noyade lors du crash du Boeing d'Ethiopian Airlines en 1996 aux Comores).

Parmi les nombreuses discussions sans fin qui reviennet régulièrement chez les pilotes privé, il y a la question du port ou non du gilet lors de survol maritime. Personnellement, je ne le porte jamais, estimant avoir le temps de le mettre en cas de panne (lors d'un vol en niveau, pas à 1000 pieds mer !). Un ami m'avait soutenu que si on n'a pas le temps d'enfiler le gilet avant de sortir, c'est foutu, parce que c'est impossible de le mettre dans l'eau. J'ai désormais la preuve que c'est tout à fait possible.

Après avoir joué un peu (se tracter mutuellement sur une longueur de piscine, ou dégonfler puis regonfler à la bouche une des deux chambres du gilet), on a quitté la piscine pour se rendre à Roissy, chez Air France. Petite vue du hall d'accueil, avec un gros navion qui passe devant :


On ne voit pas bien sur la photo, mais sur le panneau jaune est écrit : "Parking aeronefs". Un parking souterrain pour avions, donc... J'ai pas tout compris !


Les deux étapes suivantes de cette journée de formation auront lieu ici :


Au programme, un peu de théorie sur le sauvetage, avec revue du matériel : des gilets aux extincteurs en passant par les stylos lance-fusée, les fumigènes, les cagoules à oxygène, etc. Puis c'est la pratique, avec passage dans la cabine fumée. On enfile une très seyante combinaison bleue foncée avec le logo Air France, on entre dans une maquette reconstituant une cabine d'Airbus pleine de fumée, et on enfile la cagoule, ce qui a pour effet d'ouvrir l'arrivée d'oxgygène, donnant 15 minutes d'autonomie. On donne l'alerte par téléphone, on traverse la cabine et on ressort de la maquette.

Tout en gardant la cagoule, on attrape un extincteur pour éteindre plusieurs feux situés dans une autre maquette (métallique) : un feu sous les fauteuils, un autre dans un rack à bagages, des flammes dans un four, ou encore dans les toilettes.

Avant de quitter ce hall, dans lequel se trouvent les tobogans de l'A380 (dont le très impressionnant qui part du pont supérieur), je demande à faire une descente de tobogan (de 320, ne soyons pas trop ambitieux pour une première !) Je me laisse trop aller en arrière, je suis donc trop allongé, et je prends beaucoup de vitesse, alors que lors de sa démonstration, le formateur avait une vitesse bien plus faible. Heureusement qu'il m'a rattrapé en bas, sinon j'aurai atterri 3 mètres après la fin du togoban...

Je n'ai pas utilisé les tobogans qu'on voit sur la photo ci-dessous (sur laquelle la maquette est descendue, donc les tobogans ne sont pas en position normale).


Enfin, pour finir, petite formation secourisme, qui ne m'a pas appris grand chose, puisque c'est du niveau AFPS/PSC1, et que pendant ma formation de pompier, j'en ai vu beaucoup plus. Mais profiter d'avoir un mannequin sous la main pour faire quelques minutes de massage cardiaque, c'est toujours utile !

jeudi 6 mai 2010

Mise en place

Cette semaine, j'ai fait une mise en place. Je retrouve mon captain au Bourget, et on file à la gare Montparnasse en taxi. TGV jusqu'à Saint-Pierre des Corps, puis voiture pour nous emmener à l'aérodrome de Blois où on retrouve notre King Air qui sort de visite.

Initialement, il était prévu qu'on le ramène simplement au Bourget, mais changement de programme en cours de route. On file sur Poitiers (un ptit vol de 45 minutes seulement bloc-bloc, et qui aurait pu être encore plus court si on n'avait pas eu deux tours d'hippodrome à faire avant de se poser, à cause de... l'autre Beech 200 de la boîte, qui s'est posé avant nous et qu'on retrouve sur le parking).


Nos collègues chargent leur fret et décollent. Et notre petit navion se retrouve tout seul sur le parking devant la tour :


Pendant ce temps, on commande des pizzas qu'on mange dans la salle équipage tandis qu'arrive l'ATR42 d'Airlinair.


Notre fret arrive, chargement rapide, et c'est reparti. Direction Barcelone où on atterrit à 2 heures du mat.


Retour à vide au Bourget, où on se pose à 3h40. A côté de nous, un petit jet d'affaires quadri-réacteurs, qu'on a vu dans un James Bond (Goldfinger). Qui saura trouver le nom de ce modèle ?



Première mise en place et première étape en Espagne. Après l'Angleterre, la Suisse, l'Allemagne et le Portugal, c'est le cinquième pays (en plus de la France, bien entendu) dans lequel je pose les roues du King Air.

La nuit dernière, organe à Lyon-Bron. En attendant le retour des médecins, on découvre le beau Crew Lounge, avec télé, connexion internet, Nespresso, et deux confortables canapés sur lesquels on dormira deux petites heures avant de repartir.


Demain, je ne vole pas, j'ai piscine.