samedi 7 août 2010

Rapatriement sanitaire depuis Reus

L'autre jour, il faisait beau, et ça tombait bien, puisqu'on avait une grande balade de prévue, pour des rapatriements sanitaires. Départ du Bourget le matin, direction Reus, en Espagne. Très vite, notre statut d'EVASAN nous permet de négocier une directe vers Perpignan. Grâce aux directes et à un bon vent dans le dos, on ne met que deux heures pour arriver, sous un magnifique soleil.


Pendant que nos deux médecins vont à l'hôpital chercher leurs patients, on se balade sur le parking de l'aéroport. Et on tombe d'abord sur ce bel Agusta du Salvamento Maritimo :


Un peu plus loin, un Flyco a pris sa retraite et la nature l'ensevelit progressivement...


Tout au bout du parking, ce superbe hydravion bombardier d'eau, garé à côté de son frère jumeau :


Une fois les deux patients à bord, chacun sur une civière, on redécolle, direction Nantes. Cette fois, on a le vent de face, on se limite donc au niveau 220, soit 6 600 mètres (contre le 280 à l'aller, environ 8 400 mètres), puisque plus on monte, plus il est fort et plus il nous ralentit.

On passe les Pyrénées et ses sommets encore ennneigés, puis arrive Bordeaux et l'estuaire de la Gironde. Mon captain et moi arrivons à repérer le phare de Cordouan, à l'embouchure. Puis voici l'île d'Oléron, et l'île de Ré. On cherche (et trouve !) Fort Boyart. Et nous voilà à Nantes, au pied de la tour :


On débarque un des patients, et on redécolle pour Quimper. On laisse sur notre gauche l'île de Noirmoutier, puis Belle-Ile. C'est un vol très court : 45 minutes seulement bloc-bloc. Je pose l'avion à Quimper avec une finale assez turbulente (ça souffle ce jeudi en Bretagne !). On récupère un autre patient, et c'est reparti, direction Lille. Sur le chemin, on survole la baie du Mont-Saint Michel (qu'on ne distingue pas sur la photo) :


A lille, il fait beau. Pour gagner du temps, je négocie une approche à vue, et mon vénéré captain pose l'avion comme une fleur. On abandonne les deux patients qui nous restaient à bord, et on repart pour la cinquième et dernière branche de la journée, pour revenir au Bourget avec les deux médecins. Ce dernier (et court) vol a lieu dans une belle lumière de fin de journée...


Au total, cinq étapes et 7h30 de vol. Une bonne journée, donc !

En bonus, une petite vidéo prise pendant la descente vers Nantes :

4 commentaires:

Petit Cabri a dit…

Belles photos... comme d'hab..
c'est bien de se faire plein de petits vol, mieux qu'un grand vol de 8hrs...

sergio a dit…

Toujours au boulot, pas de vacances?
Pour moi c'est fini et je me régale de tes récits.

Rémi D. a dit…

Toujours de bons écrits, et j'espère que ça va continuer longtemps...

A quand la vidéo, "visite de notre avion" ? ^^

See you et Fly safe


Rémi

Dan a dit…

Ce n'est pas un bombardier d'eau, c'est un avion d'épandage ;o) .

C'est con on s'est loupés, j'étais à Nantes jeudi aussi, dans le poste d'A319 Topswiss